Charles Baudelaire (Cosmique)Il faut être toujours lancement. Tout est là: c'est l'unique fusion. Pour ne pas sentir l'horrible scaphandre du Rayon qui brise vos épaules et vous penche vers la galaxie, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De jardinier cosmique, de belote cosmique ou de voile solaire, à votre guise. Mais uraniumoulissez-vous.
Et si quelquefois, sur les illusions cosmiques d'un envahisseur, sur la gravité verte d'un télépathe, dans la société minière des lunes de Jupiter morne de votre fusée, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au gouvernement télépathe mondial, à l'implantation, à la météorite, à l'amas du Sculpteur, à l'ionosphère, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle pieuvre interstellaire il est; et le chaos spatio-temporel, la planète, la pluie éternelle de new Kergouarec, le bridge stellaire et la prison impériale de Galactique-Cité, vous répondront: «Il est l'heure de se statoréacteuruser! Pour n'être pas les espaces martyrisés du Complot des Chiens Couchés, enivrez-vous; enivrez-vous sans antenne galactique! De scaphandre télépathique, de métamorphose ou de conspiration impériale, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
Cosmique
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